A peine descendus du Skytrain qu'on ne peut s'empêcher de regarder en l'air. La ville est surplombée de très beaux buildings, certains plus originaux que d'autres. La métropole a également son "aiguille de l'espace", le Look Out (moins haut qu'à Seattle), d'où on peut observer toute la ville. Comparé à son voisin américain, Vancouver by night est moins spectaculaire au niveau des lumières, mais semble d'un coup plus apaisant et plus réel... c'est sans doute cette rencontre entre les montagnes, la vie, et l'océan qui donne ce caractère si particulier au paysage.
Premiers constats : Les piétons ici sont archi-respectés, et comme on est archi-piétons... c'est archi-cool ! Les gens en général, sont très civilisés... on doit vraiment être les seuls à frauder le Skytrain (honte à nous !). Désolés, on est obligé de limiter le budget transport et la vie est très chère à Vancouver. Encore plus bizarre, jamais aucun contrôleur aux alentours, comme si tout le monde se faisait confiance et comptait sur le respect de chacun... on se sent libre. Autre chose, ça sent tou-jours le barbecue, le hot dog, la cuisine chinoise, à chaque coin de rue et surtout à n'importe quelle heure ! Trop de tentations... heureusement, le porte-feuille nous rappelle à l'ordre.
Les rues sont très animées, déjà par les odeurs mais aussi par plusieurs ambiances musicales. On peut entendre le son du violon, de la cornemuse, du beatbox, ou des sons plus atypiques encore...
Après un petit tour d'horizon du centre ville, on remarque que beaucoup de choses sont traduites en français... mais encore plus, en chinois ! Une très forte communauté chinoise, en provenance de Hong Kong surtout, ont élu domicile à Vancouver, étonnant. Comme nous l'expliquait Peter, c'est sûrement dû aux jeunes chinois qui venaient étudier au départ. Maintenant, ce sont les taïwanais, déjà très riches, qui viennent profiter de l'air vancouvérien. Et paradoxalement, il y a vraiment très peu de français, et d'européens dans la métropole.
Ce mélange n'a pas l'air de déranger, au contraire, cette influence asiatique a l'air d'apporter beaucoup surtout au niveau culinaire. Même si la qualité de vie est plus que parfaite à Vancouver, la ville manque cruellement de culture gastronomique. D'ailleurs, on a pu manger Malaisien, Japonais et Chinois... et ça, pour moins cher qu'une pizza.
Un joli mélange de cultures et une parfaite harmonie entre nature et civilisation font de Vancouver une ville où il fait bon vivre.